GRIFFONNADE 396 : Je m'encabane avec... (13)
Quelqu'un chante devant chez moi
L'air, le refrain, la voix... Tout jaillit aisément comme une source délivrée.
Mais de mes années d'école, je n'ai rien gardé, ce n'étaient que des paroles pour gâcher l'été...
Jean-Pierre Ferland ! A la fin de la chanson, il m'interroge : Alors, où en es-tu ? Je bafouille, je lâche des mots, confinement, virus, contagion, masque, tout ça... D'accord, mais toi, où en es-tu ? Qu'as-tu gardé des années passées ? Que gardes-tu des joies passées, des amitiés passées, de ta vie, bon sang ! A quoi l'as-tu passée, dépensée ? Que s'est-il passé depuis que tu m'écoutais chanter cette chanson dans ta chambre d'étudiant ? Et qu'as-tu étudié, dis donc ?
Il m'énerve, le Jean-Pierre, pourquoi ne se contente-t-il pas pousser sa chansonnette ? De quoi il se mêle ? Et ce confinement, cet encabanement pour reprendre le terme que tu emploies sur ton blog, à quoi le passes-tu ? Avant qu'il ne soit trop tard.
Eclat de rire qui le disperse en cent morceaux.